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Former au climat : pourquoi on a fait le choix de ne pas être culpabilisants

4 avril 2023 - par Valérie Mas

Icône d'horloge. 3 min
non à la culpabilisation pour former au climat
Image décorative.

Quand on veut faire changer les gens, on a souvent le réflexe de pointer du doigt ce qui ne va pas chez les autres et d’insister sur ce qui est négatif. Ça parait logique de montrer aux personnes ce qu’elles font mal si on veut qu’elles s’améliorent non ?
Chez WeNow, on préfère montrer ce qui a été bien fait.
On vous explique 😉

On a tous de bonnes raisons pour agir comme on le fait

Personne ne prend sa voiture pour polluer.
On prend la voiture parce qu’on a besoin de se déplacer. On n’a peut-être pas réfléchi qu’on pourrait le faire autrement avec des moyens plus sobres ou que peut-être ce déplacement n’était pas nécessaire. Mais jamais on le fait avec l’intention de polluer.
De la même manière, ceux et celles qui prennent l’avion ou qui mangent de la viande ne le font pas POUR émettre du CO2. Mais parce qu’ils ou elles aiment le goût de la viande, parce qu’ils ou elles n’ont peut-être pas l’idée de l’impact sur les émissions de CO2, parce qu’ils ou elles n’ont jamais fait autrement, parce qu’ils ou elles aiment voyager et découvrir des cultures…

Chez WeNow, on sait que chacun·e fait au mieux, en fonction de ses contraintes et de ses convictions.

Pointer le négatif met en position de défense

Quand quelqu’un a mal fait quelque chose, on a envie de lui dire comment s’améliorer et mettre l’accent sur ce que qu’il ou elle a mal fait. C’est naturel. Sauf que ca n’est pas constructif : la personne va vouloir justifier pourquoi elle a fait comme ca.

Si vous dites, par exemple, à une personne qu’il ou elle a trop consommé de carburant parce qu’il roulait trop vite, il y a de grandes chances pour qu’il ou elle n’apprécie pas.

Il ou elle va sans doute trouver de nombreux arguments pour justifier sa vitesse. Ce sont les fameux “oui mais”. Oui mais il n’y avait vraiment personne sur la route. Oui mais j’ai une voiture qui consomme vraiment peu. Oui mais là aujourd’hui j’étais vraiment pressé !

Du coup, en cherchant à se justifier, il ou elle se sera probablement convaincue qu’il ou elle avait raison de faire ainsi. Il ou elle n’aura sans doute pas l’idée de changer de comportement la prochaine fois.

En fait, se sentir coupable n’est pas agréable et les remarques négatives ont de grandes chances de ne pas faire passer à l’action. Alors oui, certains vont se sentir piqués au vif et vouloir rectifier le tir. D’autres savent mettre leur ego de côté et vont écouter les conseils avec philosophie sans en prendre ombrage. Mais ça reste assez peu commun.

Pointer du doigt ce que quelqu’un a mal fait, c’est prendre le risque d’une réaction défensive ou de dévalorisation de la personne. Ça n’est pas efficace !

Pointer le positif donne envie de s’améliorer

A l’inverse, on aime tous recevoir des félicitations. C’est comme ca. Nous sommes des être sociaux, et nous avons besoin d’exister aux yeux des autres. Nous avons besoin que nos efforts soient reconnus, valorisés.
Alors, qu’une personne nous dit qu’on a bien fait quelque chose, on a beau s’en défendre : ca fait plaisir. Et on va avoir envie de continuer dans ce sens.
Imaginons que votre fils vous montre sa copie de maths où il n’a pas eu une très bonne note. Vous pouvez soit insister sur ce qu’il a mal fait, soit au contraire, lui faire remarquer qu’il a très bien présenté sa copie. Dans le deuxième cas, ça se passera probablement beaucoup mieux, et il y a beaucoup à parier que, la prochaine fois, il se rappellera de votre compliment et qu’il s’appliquera pour refaire aussi bien 😇.

En conclusion, pointer le positif n’est pas naturel, mais ça marche

Alors, oui, ce n’est pas simple de mettre en avant le positif. Parce qu’on n’a pas été éduqués comme ca (à l’école on souligne en rouge les fautes, on enlève des points, ca va rarement dans l’autre sens), et c’est aussi un des biais cognitifs de notre cerveau qui voit d’abord le négatif en premier.

Mais justement, chez WeNow nous produisons des programmes basés sur la psychologie, et donc nous avons fait ce travail pour vous. Nous allons vous montrer, à vous ou à vos collaborateurs, que vous faites déjà plein de choses bien et qu’il faut continuer !