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Action climat. Pourquoi est-ce si dur de s’y mettre ?
30 août 2018 - par Valérie Mas
Le climat se réchauffe et on tend de plus en plus vers un contexte environnemental incertain. Pourtant, on a tendance à fermer les yeux. Entre recommandations scientifiques, grandes ambitions des gouvernements et action concrète, un gouffre se crée. Mais, on en est convaincu, personne n’a envie de polluer. Il y a des raisons, sans doute en partie psychologiques, qui font que nous avons du mal à nous engager dans l’écologie. Et si on identifiait un peu mieux ces raisons ? Peut-être qu’on arriverait à les surmonter, pour in fine, agir plus efficacement. Explications.
Parce que l’enjeu environnemental nous semble lointain
Les incendies, les tremblements de terre, les tsunamis… ça ne se passe pas près chez nous, alors on se sent moins concernés. Et on est moins boostés pour agir.
Quant au CO2, regardons-le du plus près. On en parle partout, il augmente depuis des années, surtout dans le transport. Il est la cause principale du réchauffement climatique. Et contribue grandement à la pollution de l’air en ville. Sauf que voilà, c’est aussi un gaz incolore, inodore. Et avec les nouveaux modèles de véhicules, on ne le voit même pas sortir du pot d’échappement. Alors instinctivement on se dit qu’on ne pollue pas. Ou qu’on pollue peu.
Mais, saviez-vous qu’un français roule en moyenne 12 000 km par an ? Et que tous les 6 000 km nous émettons 1 tonne de CO2 ? Cela fait déjà 2 tonnes de CO2 par habitant, rien qu’avec notre voiture, émises dans l’atmosphère.
En janvier 2017, le parc automobile français était de 32 millions de véhicules. Et cette année, en France, le secteur du transport reste le premier secteur émetteur de CO2 avec 39% des émissions totales de gaz à effet de serre. Rappelons d’ailleurs que le transport routier représente plus de 80 % de ces émissions !
Parce qu’on ne se focalise que sur le court terme
Nous commettons une deuxième erreur. En matière d’écologie, nous recherchons souvent des solutions à court terme. Et pour cause, notre cerveau humain recherche ces satisfactions à court terme : on a besoin de voir les effets de nos actions. Sauf que, vu de l’ampleur du dérèglement climatique, cette vision à court terme n’est pas valable. C’est l’ensemble de nos écosystèmes qu’il faut changer. Energies renouvelables, transformation de nos habitudes de déplacement, autopartage, comportements plus responsables…. Ce sont des transformations de nos économies et de nos habitudes de vie, à adopter sur le long terme. Il faut accepter que dans un premier temps, nous allons surtout enclencher un changement. Puis mettre en place des actions durables.
Parce qu’à force d’alerter, on se décourage
La politique actuelle et les médias tendent à la catastrophisation. Bien sûr que c’est décourageant de voir les catastrophes naturelles se multiplier. Mais plus on sème la panique, plus les objectifs écoresponsables paraissent inatteignables.
Sans compter que dans le transport, les entreprises et les conducteurs se sentent déroutés. Et se demandent par où commencer. Quels outils mettre en place pour mesurer le CO2 ? Comment se former à l’éco-conduite et changer de comportement ? Comment financer la production de véhicules plus propres ?
Une priorité dans l’action climat : identifier les solutions possibles
Et si à l’inverse on encourageait le changement ? Il serait sans doute beaucoup plus motivant de se concentrer sur les actions positives pour le climat, qui sont déjà en cours.
Il faut en réalité enclencher une réelle prise de conscience. Pas sur le fait qu’il faut agir pour le climat. On le sait qu’il faut agir. Mais le fait de prendre conscience que oui, c’est compliqué d’agir. C’est compliqué de changer ses habitudes au quotidien. Mais c’est possible. Et des initiatives positives fleurissent partout à l’international. C’est celles-ci qu’il faut encourager.
Comme par exemple ces groupes de volontaires au Kenya qui ont planté des arbres autour d’une école primaire, dans une zone particulièrement aride. Peut-être que près de chez vous aussi, dans votre région il y a des arbres à planter ? Des forêts à sauver ?
Une bonne nouvelle : nous pouvons agir dès maintenant
Bon la bonne nouvelle, c’est qu’à la fin de cet article nous aurons fait un pas de plus. Nous avons identifié que oui il est compliqué d’agir pour le climat. De s’y mettre du moins. Maintenant, la prochaine étape sera d’identifier quelles sont les actions, même simples pour agir quand même. Car ce sont les petits changements, au quotidien, qui assureront une transition solide vers un monde plus durable.
Restez connectés, parce que dans un prochain article, on vous donne quelques solutions ! N’hésitez pas à nous faire part de vos idées écologiques en commentaire =)
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