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Transition énergétique : est-il vraiment nécessaire d’accélérer ?
4 octobre 2018 - par Valérie Mas
Il n’y a pas de doute, la démission de Nicolas Hulot a fait l’effet d’un coup de poing en matière d’action climat. Une alerte, pour le moins alarmante, sur le fait que nous n’en faisons pas assez pour assurer la transition vers une économie bas carbone. Et si nous considérions cette prise de conscience comme une opportunité d’accélérer la transition énergétique ? Parce que nous savons, qu’il faut en faire plus en matière d’action climat. Mais pourquoi au juste ?
Parce qu’on se rapproche dangereusement des +2°C
Il n’y a pas eu que les tsunamis ou les incendies cet été pour nous indiquer que le climat se dégradait. Le soleil a été brûlant et a entraîné des pics de températures, partout dans le monde. Si la France a atteint des températures caniculaires, elle n’est pas un cas isolé. Les pays du nord de l’Europe, les Etats-Unis, le Japon, l’Algérie ont connu des pics de chaleur inédits.
Preuve que nous nous rapprochons dangereusement des + 2°C dans le monde. 2°C ça parait peu comme ça. Mais en fait à l’échelle de la planète, c’est énorme. Pour vous donner une idée, à l’inverse, -2°C c’était une ère glaciaire avec plusieurs kilomètres de glaces sur l’Europe et l’Amérique du Nord… Au-delà des +2°C de température mondiale, les scientifiques pensent que l’humanité entrerait dans un modèle environnemental inconnu.
Parce que les objectifs environnementaux ne sont pas assez ambitieux
C’est peut-être la seule idée à retenir de la démission de Nicolas Hulot. Certes, les petits pas en matière d’action climat, valent bien mieux que rien. Mais face à l’urgence climatique, ce ces petits pas ne sont plus suffisants. Face à l’ampleur des dégâts, il est urgent que les états et les entreprises se coordonnent pour voir leurs ambitions à la hausse. Et que les investissements vers les green technologies se multiplient pour en faire une priorité.
Dans le transport, la nouvelle norme WLTP notamment, reste une norme, une référence. Elle ne représente pas les émissions de CO2 réellement émises par un véhicule. Alors qu’il est pourtant urgent de mesurer avec précision les émissions carbone réelles, pour mieux les réduire.
Parce qu’à force d’attendre, l’enjeu climat s’intensifie
Il est sans doute grand temps d’arrêter d’attendre. Attendre que vienne la COP24 pour faire un bilan et fixer de nouveaux objectifs. Attendre que les véhicules deviennent tous propres. Attendre que l’électricité soit produite de manière durable….
Il est bien sûr compliqué de rassembler autour de la table tous les pays membres. Mais l’objectif est clair et doit être commun à tous : nous devons tous (entreprises, états, citoyens) adopter le meilleur comportement responsable possible. Et changer nos habitudes du quotidien (gestion des déchets, économie d’énergie, de carburant, alimentation responsable et locale) pour optimiser au maximum une démarche durable.
Il existe des gestes concrets, dans chaque secteur, qui font une grande différence sur notre impact carbone, et qui permettent de s’y mettre immédiatement. Avant même que les nouveaux objectifs des gouvernements ne soit décidés. Les gestes écoresponsables sont par ailleurs accessibles à tous, et peuvent être adoptés au quotidien.
Parce que le potentiel d’une action environnementale radicale est énorme
On parle davantage des coûts liés aux catastrophes naturelles. Mais beaucoup moins du potentiel économique que représente la transition vers des business models plus durables. Aussi bien sur le plan sociétal qu’environnemental.
Saviez-vous d’ailleurs qu’agir collectivement pour le climat est aussi rentable ? L’étude 2018 de la Commission Mondiale sur l’économie et le climat vient de démontrer qu’une action écologique radicale pourrait créer 65 millions d’emplois dans le monde. Qu’attendons-nous au juste ?
Parce que les outils sont disponibles pour agir dès maintenant, notamment dans la mobilité
Dans la moblité, il est également urgent d’accélérer la transition énergétique. Car en France, le transport reste le 2e secteur le plus émetteur de CO2, après la production d’énergie. Et pour une mobilité durable, il n’y a qu’une seule démarche à adopter : l’écoconduite. Saviez-vous qu’avec l’écoconduite vous pouvez générer jusqu’à 15% d’économies de carburant ? Ce qui réduit automatiquement le CO2 émis, trajet après trajet.
Vers une mobilité bas carbone, il n’y a qu’une seule démarche : mesurer, puis réduire et compenser le CO2. En finançant l’équivalent du CO2 émis dans des projets de compensaton carbone certifiés, tels que les projets de reforestation ou d’investissement dans des parcs d’éoliennes…
Et si vous vous tourniez vers WeNow, votre partenaire local et certifié pour une mobilité bas carbone ? S’il est urgent d’accélérer la transition énergétique, il est sans doute urgent que nous nous rencontrions :). Afin de construire ensemble la mobilité durable d’aujourd’hui et de demain. Imaginez : et si toutes les voitures plantaient des arbres en roulant ?
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